Cet été, j’ai participé à une rando roller à vélo, La rando en meurette en Bourgogne, dont j’ai en bonus dessiné le t-shirt.
J’ai pris l’option vélo parce que je ne suis pas assez bon en roller pour rouler 50km par jour, mon niveau me permettant de rouler jusqu’au prochain poteau, arbre ou tout autre obstacle naturel. Et sans doute aussi parce que je préfère être assis sur une selle. J’ai profité de cette excuse pour trouver et remettre en état deux beaux vélos anciens.
D’abord le mien, un vieux motobécane c4 de 1979 de petite taille, qu’il a fallu faire briller, et sur lequel j’ai mis une selle « confort du fessier ». C’est léger, ça roule bien et ce serait presque joli sans cette couleur jaune urine d’âne.
Puis un petit peugeot pk65, de 1979 lui aussi, pour femme. Le top de la frime du vélo de femme de 79. Là aussi, un gros décrassage était nécessaire, mais surtout, il a fallu faire briller les aluminiums.
Et après ce premier essai au soleil, il a retrouvé ses gardes boues pour l’hiver.
Plus tard, mon frère a trouvé un Peugeot pr10 s’étiolant dans un Emaüs. Récupéré à ma demande, il est bien trop grand pour moi. Il a retrouvé des couleurs, une belle selle et des jolies pédales, des roues en meilleur état et est prêt à repartir sur les routes, sous les fesses de mon beau père.
A quoi ressemblera le prochain ? Tout ce que je sais, c’est qu’il sera équipé pour l’hiver des mêmes gardes boues noir/argent que le pk65 et de ce dérailleur. Le Huret Jubilée, le top du top du poids plume français des années 70. Pattes d’ef prohibées.